Horizon : Le Mag' de Tirawa

Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - De la Patagonie à Iguazu

De la Patagonie à Iguazu

De la Patagonie à Iguazu écrit par Christian JUNI :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Christian JUNI

De la Patagonie à Iguazu

- De la Patagonie à Iguazu -

Patagonie, Argentine, Chili, Amériques


Comme nous sommes au coeur de la période de vacances des Argentins et des Brésiliens... nous n'allons pas être seuls pour cette journée. Aussi, Véronique, notre guide locale pour cette visite, vient nous chercher tôt. Nous démarrons par le côté brésilien, avec toujours ce tracas du temps perdu passé à jouer à saute mouton au-dessus des frontières ! C'est en 1542, lors d'un voyage d'exploration, qu'Alvar Nunez découvrit les chutes que les Guaranis nommaient alors Iguazu (grandes eaux). Je vous recommande d'ailleurs de revoir le film, palme d'or à Cannes, qui fut filmé dans ce décor et qui parle des indiens guaranis et de leur interaction avec les jésuites : Mission. Le rio Iguazu prend sa source 1320 km avant de se jeter dans le Parana, 23 km en aval des chutes. A l'approche d'Iguazu, grâce à une faille géologique, le fleuve s'élargit et se fracasse 80 mètres plus bas sur un arc de 2700 m en 275 cascades à un ou deux étages. Premières vues depuis le versant brésilienPremières vues depuis le versant brésilienLa gorge du Diable depuis le versant brésilienLa Garganta del Diablo depuis le versant brésilienLe site est équipé des deux côtés par des passerellesLe site est équipé des deux côtés par des passerellesLe débit moyen du fleuve est de 1 750 mètres cubes par seconde, mais il a atteint 32 000 mètres cubes lors des grandes crues de 1983. Le secteur de la Garganta del Diablo est particulièrement impressionnant car le débit y est très important et la chute haute de 80 mètres. Dans le secteur des passerelles de la GargantaDans le secteur des passerelles de la Garganta

Les chutes sont englobées des deux côtés au sein d'un parc national qui protège les restes de la selva paranaense, la forêt primaire qui couvrait 1 million de km² et qui a maintenant quasiment disparu ! Le parc abrite, comme témoignage du passé, 2 000 espèces végétales, 430 sortes d'oiseaux et 80 mammifères ainsi que quelques reptiles. GeaisGeaisL'un des animaux emblématiques du parc : le coatisL'un des animaux emblématiques du parc : le coatisLézard céhoLézard céhoAprès le superbe sentier aménagé du côté brésilien, nous repassons la frontière et allons visiter le site depuis le versant argentin. L'aménagement de ce parc doit canaliser des flots incessants de touristes.La Garganta depuis les passerelles argentinesLa Garganta del Diablo depuis les passerelles argentinesLa gorge après la GargantaLa gorge après la Garganta

En mi journée, en suivant le chemin nous menant dans un restaurant. Nous perdons deux de nos voyageurs : cf la chronique humoristique rédigée collectivement à la fin de cette journée. Nous ne les retrouverons que quelques heures plus tard ! Malgré une chaleur accablante, nous parcourrons le circuit supérieur qui permet un aperçu extraordinaire vu d'en haut et le circuit inférieur, la même chose mais vu d'en bas. La Garganta depuis le circuit inférieurLa Garganta depuis le circuit inférieurDes bateaux remontent dans un des bras, jusque sous les cascadesDes bateaux remontent dans un des bras jusque sous les cascadesBateaux qui remontent sous les cascadesBateaux qui remontent sous les cascadesPrêts pour la douchePrêts pour la douche ?Le parc ferme ses portes à 18 heures, juste le temps de rentrer et il commence à pleuvoir !

 

Ce jour, la narration collective de la disparition de nos deux amis !Mission impossible ...Deux membres du groupe des grands voyageurs " Grands Reportages - Tirawa " ont disparu à 12 heures ce jour ! S'agit -il d'une nouvelle prise d'otage par le MRG (mouvement révolutionnaire des Guaranis) ? Une enquête a été diligentée sur le champ par la police locale du parc d'Iguazu. Les coatis interrogés opinent du chef. Quelques urubus (vautours) planent déjà, laissant présager un drame ... Deux lézards cého, dardant leur langue fourchue, détalent déjà ! Devant toute cette agitation, quelques geais jacassent ! La nuit tombe... L'apéro n'attend pas... Les retrouvera-t-on vivants ?  

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