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Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Douceurs ouzbèques

Douceurs ouzbèques

Douceurs ouzbèques écrit par Robert DOMPNIER :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Robert DOMPNIER

Douceurs ouzbèques

- Douceurs ouzbèques -

Ouzbékistan, Asie Pacifique

Voilà une semaine que nous découvrons les merveilles de Khiva, de Boukhara et de Samarkand. Il est temps de se dégourdir les mollets et de partir pour quelques escapades chez le voisin tadjik. Après le petit déjeuner, départ pour la ville de Pandjikent. Elle se situe à environ 70 km de Samarkand et la route, côté ouzbèke est magnifique. Passage de la frontière entre l'Ouzbékistan et le Tazdjikistan. Habituelles formalités de police. Pour être honnête, disons que les autorités ouzbèkes sont un peu procédurières et qu'il faut savoir prendre son temps... Mais nous sommes en voyage, en vacances ; aucune raison donc d'être impatients ! En revanche, les Tadjiks semblent tellement heureux d'accueillir des étrangers que nous n'avons même pas à descendre de voiture ! Nos passeports sont passés par les fenêtres du 4x4, tamponnés et récupérés. Le tout a duré quelques minutes. La rapidité d'un service compense l'autre ! Un petit café siroté dans le premier village tadjik, nous embarquons pour le point de départ d'une jolie balade. La route nous conduit alors en direction du village de Marguzor, un véritable havre de paix. Quelle sérénité et quelle douceur de vivre se dégagent des lieux! Rencontre sur la route de Marguzor Comme dans certains coins d'Ouzbékistan, nous rencontrons là des locaux un peu surpris de nous voir, certes, mais très accueillants... Des enfants jouent avec un vieux vélo, un autre revient des champs sur le dos de son âne. Un accueil très chaleureux ! Un jeune homme nous invite même à boire un thé chez lui. Malheureusement, sa femme regarde de loin et n'est pas invitée à se joindre à notre groupe. C'est un peu surprenant pour des voyageurs occidentaux, mais cette façon de faire appartient à leur quotidien, encore très ancré dans la tradition, et nous la respectons. Après des échanges sympathiques et quelques photos, nous marchons une petite heure en direction du lac Khazor Tchashma situé à 2400 mètres d'altitude. C'est là que nous installons un bivouac pour la nuit... Le lac Khazor Tchashma à 2400 mètres d'altitude Première soirée en montagne. Discussions diverses et bavardages variés... L'altitude, l'air pur, le silence devraient nous permettre de passer une bonne nuit.

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