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Le Mag' de Tirawa : Carnet de voyage - Les Trésors du Brésil

Les Trésors du Brésil

Les Trésors du Brésil écrit par Christian JUNI :  Le Mag' de Tirawa

Carnet de voyage rédigé par Christian JUNI

Les Trésors du Brésil

- Les Trésors du Brésil -

Brésil, Amériques

Rio... Rio, qui n’en a pas rêvé ? « Dieu est l’artiste, et Rio, son chef-d’œuvre », ont coutume de dire les Brésiliens. Le premier coup de pinceau a été bleu : la mer. L’encre verte a jailli sur la toile pour se transformer en forêt. Ensuite, sont venues les montagnes. Rio doit à son incroyable splendeur naturelle d’être surnommée la cidade maravilhosa (la ville merveilleuse). Autour de la majestueuse baie de Guanabara - que les explorateurs portugais confondirent avec l’embouchure d’un fleuve (d’où? le nom de la ville, littéralement fleuve de janvier) - la ville s’est développée partout où c’est possible, dans une proximité étonnante avec la nature omniprésente. En son cœur s’étale la floresta da Tijuca, la plus grande forêt urbaine du monde. Elle cerne de toutes parts le Corcovado, qui, perché à 700 mètres d’altitude, domine et protège la ville. Rio et ses alentours ont tellement d’attraits que nous allons passer au total 6 jours à l’arpenter pour en découvrir tous les visages. 

 

En redescendant de notre perchoir, en haut de la colline de Santa Teresa, premier arrêt pour photographier les arcs de Lapa, entrés dans l’histoire de la ville comme l’œuvre la plus monumentale entreprise à Rio à l’époque coloniale. Ancien aqueduc, ils servent aujourd'hui de viaduc le tramway qui relie Lapa à Santa Teresa.

Les Arcs de Lapa, la cathédrale est à l’arrière-planLes Arcs de Lapa, la cathédrale est à l’arrière-plan

Au pied de la colline, nous sommes à Lapa. L’autre curiosité du quartier est l’escalier coloré ou "escadaria do Convento da Santa Teresa", une œuvre privée réalisée sur l’espace public par l’artiste d’origine chilienne Jorge Selarón qui a couvert de mosaïques originaires des 4 coins du monde une longue volée de marches.

Les escaliers SelarónLes escaliers Selarón

Les escaliers SelarónEn bas des marches, mon groupe d’explorateurs

Aujourd’hui, 15 novembre… c’est jour férié, l’équivalent de notre 14 juillet. La circulation est très fluide en ville… mais très perturbée à l’approche des plages. Direction le pied du Corcovado où nous prenons place à bord d’un train à crémaillère, made in Switzerland. Il faut 20 minutes avec ce moyen de transport pour arriver au pied du Christ, à près de 700 mètres d’altitude. En retrait mais occupant une position centrale, du sommet nous profitons d’une vue panoramique enchanteresse sur la ville. 

Le train du CorcovadoLe train du Corcovado

Christ en pied CorcovadoLe Christ en pied

Vue sur le Pain de SucreVue sur le Pain de Sucre

Au fond de la baie, le pont pour NiteroiAu fond de la baie, le pont pour Niteroi

Autre symbole de Rio, le stade du MaracanaAutre symbole de Rio, le stade du Maracana

La tête et les bras ont été réalisés à Paris - CorcovadoLa tête et les bras ont été réalisés à Paris

L’entrée de la baie de Rio, 1,8 km de largeL’entrée de la baie de Rio, 1,8 km de large

Après un super déjeuner dans un restaurant traditionnel de Santa Teresa, direction la mythique plage de Copacabana. Une courte montée à pied nous conduit au fort de Leme, gardien de la baie faisant face à la ville de Niteroí. 4 énormes canons de 280 mm veillaient autrefois. Du sommet, nous avons une des plus belles vues sur la plage de Copacabana et le Pain de Sucre. 

Les canons de LemeLes canons de Leme

La plage de Copacabana depuis le fort de LemeLa plage de Copacabana depuis le fort de Leme

Combien de personnes sur cette plage de 4,5 km de longeur… entre 300 et 500 milles personnes ?Combien de personnes sur cette plage de 4,5 km de longeur...
 entre 300 et 500 milles personnes ?

Société de mixité totale au Brésil…Société de mixité totale au Brésil

En redescendant du fort, des singes Mico (Callitrix)En redescendant du fort, des singes Mico (Callitrix)

Quoi de mieux pour finir la journée qu’une balade sur cette mythique plage, le long de l’avenue Atlantica pavée d’une mosaïque noire et blanche en forme de vagues. Arrêt à l’un des kiosques bordant la plage pour déguster une caïpirinha, une ? Non finalement deux !

Photo d’archives, la plage de Copacabana en 1890…Photo d’archives, la plage de Copacabana en 1890

La plage en 2018…La plage en 2018

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